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Le nouveau dérapage impérialiste de Barack Obama
29/07/2010 12:05
Burqa or not burqa ?
La polémique n’est pas nouvelle. Comme le rappelle le Figaro, Barack Obama avait « appelé les pays occidentaux à ne pas gêner les musulmans dans la pratique de leur religion, critiquant ceux d'entre eux qui dictent les vêtements qu'une femme doit porter » lors de son discours du Caire de juin 2009 qui avait suivi les débuts du débat sur la burqa en France. Le porte-parole du département d’Etat a répliqué au vote de la loi il y a quelques jours en affirmant « nous ne pensons pas qu'il faille légiférer sur ce que les gens ont le droit, ou pas, de porter en fonction de leurs croyances religieuses ».
Bref, dans un pays où la liberté passe avant tout, même quand cette liberté consiste à dire n’importe quoi ou à défendre des idées particulièrement extrémistes, l’interdiction du port de la burqa passe mal. Le souci de liberté n’est pas encadré par le besoin d’égalité ou de fraternité. La liberté de faire tout ce que l’on souhaite, dans la mesure où cela ne porte pas atteinte à autrui tout de même, est au cœur de la mentalité étasunienne, même si cela revient à accepter la discrimination à l’égard des femmes de certains islamistes extrémistes, sous couvert de respect des pratiques religieuses.
Les Etats-Unis, grand frère de l’Europe
En fait, cette attitude de Barack Obama est profondément révélatrice du rapport que Washington a avec l’Europe. Rien n’a changé depuis soixante ans. Les Etats-Unis nous considèrent toujours comme dans sa sphère d’influence, se permettant des déclarations sur la politique de nos gouvernements qui seraient vues comme scandaleuses si elles étaient faites dans l’autre sens. Imagine-t-on en effet l’effet qu’aurait eu outre-Atlantique la critique par la porte-parole du ministère de l’économie du plan de réglementation de la finance voté par le Congrès ?
Il est donc totalement anormal que les Etats-Unis persistent dans cette distribution de bons et de mauvais points, comme lorsque Barack Obama était intervenu pour soutenir l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Pourtant, cette question ne regarde en rien les Etats-Unis. Sommes-nous intervenus pour réclamer l’intégration du Nicaragua dans l’ALENA ? Le gouvernement d’un pays n’a pas à commenter les décisions d’un autre gouvernement souverain quand ces décisions ne le regardent pas. Il serait temps que les Etats-Unis cessent de se comporter comme le régent de l’Europe.
Malheureusement, le gouvernement a répondu bien mollement à cette immixtion des Etats-Unis dans notre politique intérieure. Pour que ces déclarations scandaleuses cessent, Nicolas Sarkozy aurait du, a minima, convoquer l’ambassadeur des Etats-Unis sur le champ.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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